Jean-Louis Mech (ici à droite, aux côtés de Jean-Claude Dubois) entre bonhomie et sagesse. / Photo DDM, Didier Pouydebat. 

Beaucaire, Castelnaudary, Lalanne-Arqué... L’équivalent pétanquiste de l’agenda ministériel de rentrée s’annonce pour le moins chargé en ce qui concerne Jean-Louis Mech. Tour d’horizon plein de sagesse avec cette figure emblématique du secteur de Grenade appelée à pallier l’absence, pour raisons de santé, de Guy Voné (responsable logistique du comité). 

Que vous inspire cette étiquette de responsable de délégation? 

C’est un honneur bien sûr, mais aussi une grosse charge de travail du fait du couplage des épreuves en doublette masculine et en triplette féminine.

 Les avis sont d’ailleurs assez partagés au sujet de cette continuité qui rappelle celle d’Aurillac en 2009?

 Je pense qu’associer deux configurations aussi différentes que le Jeu provençal et la pétanque n’est pas une bonne chose. En principe, l’encadrement fédéral avait estimé depuis quelques années déjà que cela ne devait plus se faire, ne serait-ce que pour éviter les dépenses liées à l’envoi d’une délégation forcément plus importante. Ceci dit, le site de Beaucaire peut fort bien accueillir ces deux compétitions.

Un mot sur les forces en présence?

Je pense que la porte est ouverte devant tout le monde comme elle l’était à Montauban en 2011 et à Frontignan l’an passé. Je pars du principe qu’il ne faut sous-estimer aucune des équipes en lice. Quand on se qualifie, c’est pour être champion. En tout cas, les Gardois ont de moins en moins le monopole et je souhaite de tout cœur à nos équipes d’aller le plus loin possible, sachant que la concurrence s’annonce rude!

Quid du rôle du coach sur les longues distances?

J’arbitre depuis suffisamment longtemps pour savoir que les provençalistes pratiquent davantage l’autogestion et que le partage d’une vision du jeu à l’identique est une chose moins courante qu’à la pétanque. A nous (Thierry Lacroux et Mario Fiocco composent le tiercé du CD 31, Ndlr) d’en tenir compte.

Vous enchaînez en suivant sur Castelnaudary. Manquer le rendez-vous aussonnais, c’est forcément un petit regret?

Oui, puisqu’il s’agit du tout premier championnat de Ligue de l’histoire de ce club dont j’ai été le président et auquel je reste très attaché. Mais j’ai entière confiance en Guy Voné et Jean-Bernard Vignères pour tout ce qui relève de la représentativité. Entre autres.