Du souffle, oui, et même un sacré «coffre». Voilà ce qu'il aura fallu aux protégés de René Rathbeger, samedi dernier, pour éteindre les trente-huit bougies recensées sur le gâteau d'anniversaire d'Odile Oliveira et, accessoirement, pour en faire de même avec «l'incendie» qui menaçait d'embraser le boulodrome où se déroulait cette session de Coupe de France.

En effet, avec cinq tête-à-tête et une doublette de perdus, les riverains de la Save, plus encore que contre Muret Saint-Jean en août 2014, se sont retrouvés au pied du mur. Mais il faut croire qu'un vilain sort semble s'acharner sur Jérémy Lambert et Jérôme Guérin, fers de lance d'une équipe de Labatut bien décidée à bousculer la logique des pronostics. Le 12 septembre dernier à Pau en effet, ceux qui représentaient alors le Comité des Landes lors du championnat de France en doublette poussèrent les grandissimes favoris varois (Dylan Rocher, Stéphane Robineau) dans leurs tout derniers retranchements. Incapables d'enfoncer le clou, les visiteurs vont subir l'une des spécialités maisons, à savoir, un retour de «derrière les fagots». Avec Eric Berrocal et Thierry Kramer dans le rôle des pompiers de service.

Restait toutefois à faire mentir les statistiques, Labatut n'ayant qu'une triplette à remporter. Un objectif atteint tant bien que mal par Odile Oliveira, Méryl Janel et Jean-Marc Seran, l'ancien Mervillois auquel l'uniforme évoqué ci-dessus va, également, comme un gant.

De quoi rejoindre Saint-Orens dans le bon wagon. En effet, le Raphaël-Parc, en déplacement à Saint-Affrique, a subi un revers pour le moins inattendu. De là à échafauder l'hypothèse selon laquelle les Toulousains avaient besoin d'une opposition plus consistante pour évoluer à leur meilleur niveau, il n'y avait qu'un pas qu'Eric Barthes, leur manager, s'apprêtait à franchir lors d'un débriefing placé sous le signe de la déception.

Rendez-vous samedi à Saint-Alban et dimanche à Launaguet pour savoir s'il reste encore un peu de place dans le compartiment de première classe…