Deux réceptions et trois déplacements dont deux largement à la portée des Saint-Martoriens et des Saint-Lysiens. Tel se présente ce deuxième tour de Coupe de France majoritairement placé sous le signe du passage au révélateur tarn-et-garonnais. Ainsi, après avoir disposé de Lavit, les Commingeois de «Kiki» Gouazé se rendront du côté de Montbartier où l'équipe emmenée par Milanka Radakovic les attend de pied ferme. Saint-Martory n'en partira pas moins avec les faveurs du pronostic, tout comme Lévignac lors de la réception de Lafrançaise. Victorieuse de Muret puis de Bassoues, la formation copilotée par René Rathbeger et Paul Longato doit pouvoir donner à l'adage «jamais deux sans trois» sa pleine et entière illustration, et ce malgré la présence de David Vallin. Plus délicate en revanche s'annonce la tâche de l'US Riveraine du bon président Lourde. Certes, Labastide Saint-Pierre a vu ces dernières années s'exiler sous d'autres cieux les Feltain, Cagnac et autres Sony Even mais le père de ce dernier (Charlie, en l'occurrence) est toujours là au même titre que Michel Hubert (alias, «Babar»), Serge Panero, sans oublier Jacques Samara, l'ancien colistier de Guy Lagarde sur ces fameuses longues distances qui le consacrèrent en 2012 à Frontignan aux côtés de Francis Prévot.

Toutefois, le fait d'évoluer à domicile plaide en faveur des riverains de l'Arize dont on connaît l'attachement à la Coupe de France.

Dans le secteur de Pibrac, la tendance est au ballotage cher aux politologues. Sur le papier, la BJ Colomiers est plus outillée que Saint-Lys mais l'adversaire appelé à recevoir les champions de France semble autrement plus redoutable que Fontet. C'est en effet le fief palois de Pasteur qui se dresse, tel le rocher des Pyrénées, sur la route des Columérins naguère battus, on s'en souvient, sous une pluie battante, du côté du Parc Lawrence. Depuis, certes, une retentissante revanche a été prise mais attention aux Ranquine, Delisle et autres Coppa, tombeurs de Lasbordes il y a bientôt un an en terres saint-orennaises. Il faudra un grand Colomiers face à une phalange, qui, à la différence de nombre de ses consœurs, n'aligne pas, elle, une féminine «en bois».

Rappelons que le «clap de fin» se fera entendre le dimanche 16 novembre, et que les différents managers sont invités à communiquer le plus tôt possible les dates des rencontres. En espérant que le tant redouté chevauchement ne se produise pas. Six semaines, cinq clubs en lice, ce n'est vraiment pas la mer à boire.